Dom Pérignon porte une ambition créatrice, celle d’une quête sans cesse renouvelée, d’une harmonie. Ses valeurs esthétiques et sensorielles y sont déployées : la précision, l’intensité, le tactile, le minéral, la complexité, la complétude, une manière d’embrasser et de tenir la note.
Tout processus créatif a sa contrainte. Pour Dom Pérignon, c’est celle du millésime. Un engagement absolu àêtre le témoin de la vendange d’une seule et même année, quel qu’en soit le défi, jusqu’à accepter de ne pas déclarer le millésime. Le temps est dans l’équation de Dom Pérignon.
Le temps d’une maturation active sur lies, dans l’obscurité des caves, chaque millésime se magnifie. Pour Dom Pérignon Vintage 2012, cette lente métamorphose a exigé près de neuf années.
L’année viticole 2012, pleine de paradoxes, voit naître un grand millésime au milieu des épreuves. La nature se révèle imprévisible et autoritaire au travers d’une succession d’événements climatiques s’abattant sur le vignoble : gels d’hiver et de printemps, pluies diluviennes, orages de grêle, coups de froid pendant la floraison et fortes chaleurs en été. Le salut viendra du mois d’août. Un climat chaud et sec combiné à un faible rendement interrompt la pression sanitaire et favorise la maturation des baies.
Le début de vendanges s’étale du 10 au 26 septembre selon les terroirs, et la dégustation des raisins est pleine de promesses, dans un équilibre en tension entre fraîcheur et richesse.
Notes de dégustation:
Le nez est complet et changeant, mêlant les fleurs aux fruits puis le végétal au minéral. Le bouquet est tactile. Des fleurs blanches poudrées à la douceur de l’abricot et de la mirabelle. De la fraîcheur de la rhubarbe et de la menthe à la minéralité de la cendre. Le poivre blanc.
La bouche : C’est l’énergie qui domine en bouche. Après une ouverture accueillante, le vin vibre rapidement. L’effervescence se révèle, la sensation est tonique. Canalisée par les acides et par les amers, la finale se resserre. Elle laisse son empreinte: le gingembre, le tabac, le grillé.
Elaboration:
Dom Pérignon ne peut être produit qu’à partir de la vendange d’une seule et même année. Cet engagement au millésime est absolu. Il ne faut pas moins de huit années d’élaboration pour atteindre l’idéal esthétique de Dom Pérignon. Dans l’obscurité de la cave, à l’intérieur des flacons, chaque millésime vit une lente transformation au contact des levures pour obtenir l’harmonie qui signera Dom Pérignon. Pluies diluviennes ou orages de grêle, canicule estivale ou chaleur douce et sèche de l’automne, l’imprévisibilité des saisons de 2012, leur autorité et leur générosité, ont composé un paysage olfactif singulier, d’une variété inouïe. Une richesse et une diversitéinégalées des fruits : en 2012, chaque cépage, chaque région, chaque village, chaque parcelle a été à son meilleur, permettant ainsi au millésime de jouer de toutes les polarités. Jouer du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, de Chouilly au Mesnil, d’Hautvillers à Mailly en passant par Aÿ et Bouzy.
Jouer entre les crus et les cépages : le toucher délicat des chardonnays qui apportent de la rondeuren attaque et soulignent la longueur du vin de leur acidité, et la gloire du fruité des pinots noirs, fermes et denses dans leurstructure, qui approfondissent les partis-pris des pré assemblages. Jouer entre le noir et le blanc qui crée la lumière et étire le vin dans l’ensemble de ses dimensions.